Bilan / Valorisation
- Nous avons soutenu l'équipe organisatrice (trois étudiants de l'option professionnelle Ingénieur de la transition écologique) dans la communication et l'organisation en amont.
- Ce forum fut pour nous l'occasion de valoriser et capitaliser nos acquis en présentant notre projet et notre formation pendant une conférence de 30 minutes, le matin, à la suite de Roland Jourdain.
- Nous avons tenu un stand pour pouvoir discuter avec le public, les intervenants, et présenter nos prototypes.
- Nous avons participer à la table ronde "enseigner les low-tech dans le supérieur"
Les conférences et tables rondes seront bientôt disponible en vidéo.
- Quelques images du Forum low-tech
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Photo 1: L'équipe WELOW au complet lors de sa conférence pour présenter la formation
Photo 2: Vue du stand WELOW
Photo 3: Guilwen, intervenant lors de la table ronde des low-tech dans l'enseignement supérieur
Bilan de la formation
La phase de passation de projet a été l’opportunité pour l’équipe (enseignants, partenaires, étudiants) de mutualiser nos retours d’expériences sur le déroulement de la première année de la formation d'ingénierie low-tech. Le but de la démarche est d’encourager la poursuite des points positifs et d’explorer les pistes d’amélioration mentionnées. Le retour d’expérience de la part des étudiants de l’option en fin d’année n’est pas anodin dans la formation : il permet de respecter le principe de subsidiarité consubstantiel à la démarche low-tech.
Bilan du projet WELOW
Le travail autour du We Explore s’est décomposé en 4 systèmes, qui ont chacun avancé à différents rythmes.
La partie étude des flux s’est accompagnée d’une vision systémique, découpée en scopes qui constituent des degrés de proximité avec l’utilisateur.
Les systèmes alimentation et numérique ont davantage permis le prototypage et sont plus aboutis. L’étude de l’énergie et de l’eau chaude sanitaire sera l’objet d’études avec une collaboration plus étroite avec Kaïros.
Bilan de la formation low-tech
Recul critique
Nous avons assisté à de nombreuses conférences sur les low-tech, le rapport à l’enseignement, des retours sur les formations qui existaient. La formation en étant à sa première année, il est nécessaire de fournir un regard critique sur la formation et les cours proposés. En suivant les cours tout au long de l’année, en tant qu’étudiants, nous avons synthétisé dans un tableau le détail de ces cours suivis.
Nous avons ensuite donné un retour d’expérience à M.Benguigui sur notre ressenti : quels cours étaient pertinents ou superflus, ce qui nous a manqué dans notre formation ou ce qui, au contraire, faudrait garder pour les années suivantes.
Ce retour d’expérience est disponible en annexe sous forme de tableau.
Retour d'expérience
Voici des points positifs majeurs du parcours qu’il faut conserver pour les prochaines années. Notre formation, comme présentée au forum low-tech, s’est déroulée en trois étapes :
- Exploration : Phase essentielle composée du voyage vélo et du séminaire à Concarneau, son but est d'appréhender le concept de low-tech tout en renforçant la cohésion de l’équipe. Cette culture low-tech est enrichie toute l’année avec la rencontre de nombreux acteurs et notre présence à plusieurs conférences, forums, séminaires
- Expérimentation : Conception de prototypes afin de mettre en pratique ce qui a été appris au cours de l’année. Cette phase permet de se rendre compte de ce qui fonctionne en réalité vis à vis de ce que l’on a conçu, elle est très riche en enseignements notamment pour appréhender le concept de l’innovation sous contrainte et de la réaction face à l’imprévu
- Valorisation : Intervenant en fin de projet, l’objectif est de capitaliser et de transmettre ce que l’on a appris au cours de l’année, de le mettre à disposition de tous. Cela se fait par exemple via notre site internet.
Un triptyque nécessaire
Il nous semble pertinent de tirer une conclusion sur l’enseignement des low-tech dans l’enseignement supérieur. Proposer un apprentissage complet, appréhendant la complexité des compétences que vise à développer une formation low-tech, demande d’orienter le contenu pédagogique en respectant un triptyque d’apport pédagogique:
- Technique
L’ingénieur low-tech doit garder cette rigueur technique, ce recul sur le fonctionnement des systèmes, sur les modèles physiques, mathématiques, industriels. Ces connaissances lui permettent de créer de la valeur et d’innover. C’est aussi nécessaire pour appréhender la complexité de notre système socio-technique, afin de pouvoir évoluer au sein de celui-ci et de l’influencer par des choix techniques pertinents.
- Philosophique
On parle ici de débats, de cours sur la philosophie de la technique, la neutralité de la technique, sur des connaissances de notre modèle économique, méta-économique, sur les valeurs du monde industriel. Cet aspect est bien trop souvent négligé dans la formation. Cependant, l’ingénieur d’aujourd’hui est politique. Dans notre société techno-centrée. L'ingénieur, qui conçoit la technologie se doit d’avoir une vision holistique, systémique de son travail. L’ingénieur low-tech, en particulier, puisqu’il porte des valeurs fortes d’empouvoirement, de réappropriation de la technique, doit avoir ces cours dans son programme pédagogique. Cela ne veut pas dire politiser ces enseignements, mais transmettre des valeurs en amenant des réflexions systémiques dans les enseignements de la formation low-tech.
- Pratique
“La low-tech, c’est du bricolage”, l’adage mis en avant par les médias ne s’étant pas penché sur le sujet des low-tech peut s’interpréter comme : la low-tech, c’est transmettre des techniques et des solutions pour qu’elles soient accessibles, réplicables au plus grand nombre, elles sont donc d’une complexité moyenne voir faible. Cela veut dire qu’il faut que l’ingénieur low-tech passe par de nombreux essais-erreurs, modèles, expériences afin d’optimiser la technique et de chercher le meilleur compromis entre impact et performance. De ce fait, nous jugeons primordial de garder cet aspect pratique dans les formations low-tech. Cela se traduit par la gestion d’un projet, des travaux pratiques, du “bricolage”, des prototypages, afin d’apprendre de ses erreurs.
Bilan sur l'évaluation par compétence
Pourquoi l’évaluation par compétence ?
- Ce choix se comprend par l’articulation spéciale de la formation qui rend aisément praticable la notation par compétence.
- Ce système est beaucoup plus valorisant pour l’étudiant, qui prend alors conscience de ses acquis et des ressources qu’il possède. L’étudiant se situe dans son apprentissage.
- Ce système favorise l’apprentissage en situation, le Learning by doing, ce côté pratique est nécessaire pour la low-tech.
- Le groupe Centrale montre sa volonté de réformer son système d'évaluation en s'orientant vers une évaluation par compétence. Cependant sa mise en place est longue et nécessite une forte formation du corps enseignant et sensibilisation du corps étudiant.
Retour d'expérience
- Questionner les référentiels centralien et low-tech (voir corpus note 7) afin d’étudier la compatibilité des low-tech avec les compétences d’une école ingénieur du supérieur.
- D’un point de vue enseignant:
- Nous avons établi les familles de situations afin d’orienter le contenu pédagogique vers une plus grande richesse d’apprentissage.
- Nous avons produit un guide relatant de ce travail, dans l’optique de faciliter l’évaluation l’année prochaine en sensibilisant dès la rentrée la prochaine promotion.
- Nous avons adopté un jeu de critères et une méthodologie d’évaluation.
- D’un point de vue élève, nous avons été évalué sur une compétence dans le cadre établi ci dessus en testant plusieurs formats:
- L’entretien au semestre 1.
- Le portfolio/ rapport écrit au semestre 2.